solidarité internationale avec les femmes palestiniennes


A l'occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ne pouvons ignorer la place et le rôle fondamental des femmes palestiniennes dans la résistance à l'occupation.

 

Selon le réseau Addameer, 62 femmes sont actuellement détenues dans les prisons israéliennes. Nous pensons évidemment à Ahed Tamimi, à sa mère Nariman et Khalida Jarrar, mais aussi à toutes celles qui prisonnières ou pas luttent quotidiennement contre la répression coloniale. A toutes ces mères, ces femmes, ces filles de prisonniers qui ont un rôle extrêmement important quand cette répression frappe leur famille, leur quartier ou leur village. C'est elles qui bien souvent organisent la vie de leur communauté.

 

Si elles sont reconnues comme étant le pilier d'une société palestinienne victime du colonialisme , il est plus difficile pour la société palestinienne de reconnaître que les archaïsmes idéologiques, éducatifs ou religieux constituent en même temps une forme d'oppression spécifique des femmes palestiniennes. Un double oppression en tant que femme et en tant que palestinienne qui réclame de notre part une solidarité encore plus évidente !

 

A ce propos on lira avec intérêt ces témoignages de femmes palestiniennes

https://www.secours-catholique.org/actualites/la-palestine-au-feminin


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux articles nous paraissent illustrer la situation

des femmes palestiniennes en 2018

 

Le premier publié par l'agence média Palestine

par Lisa Gleeson, 1er mars 2018

Les Palestiniennes défient Israël-même lorsqu’Israël les emprisonne...

Si nous prenons au sérieux la Journée internationale des femmes, qui a lieu le 8 mars chaque année, pour faire campagne en faveur de la liberté et de l’égalité des femmes et des jeunes filles, alors nous ne devrions pas ignorer les Palestiniennes. 

La violence et la discrimination dont les femmes du monde entier font l’expérience sont aggravées en Palestine par l’occupation et les pratiques d’apartheid israéliennes qui affectent tous les Palestiniens — les femmes en particulier, de manière disproportionnéeUn exemple de la violence de l’occupation israélienne est son traitement des prisonnières palestiniennes.

À l’approche de la Journée internationale des femmesil reste de nombreuses prisonnières dont le sort est au mieux incertain.

http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/03/05/les-palestiniennes-defient-israel-meme-lorsquisrael-les-emprisonne/

 

 

Et le second par 

Les femmes de Gaza tiennent tête à Trump et à Israël

Sarah Algherbawi est rédactrice et traductrice indépendante de Gaza. Son article a été publié en anglais sur The Electronic Intifada le 5 février 2018. Il a été traduit et diffusé en français par Jacques Salles, de Palestine 33.

 

Randa Harara est catégorique sur le fait qu'elle résistera de nouveau aux forces d'occupation israéliennes - une fois qu'elle aura récupéré. Le 11 décembre, Randa, âgée de 21 ans, a été blessée par un tireur isolé à Nahal Oz, un poste de contrôle militaire séparant Gaza d'Israël. Elle participait à une manifestation contre l'annonce par Donald Trump qu'il reconnaissait Jérusalem comme capitale d'Israël.

 

http://www.ism-france.org/analyses/Les-femmes-de-Gaza-tiennent-tete-a-Trump-et-a-Israel-article-20541


Plusieurs groupes de l'Afps ont participé aux rassemblements et manifestations de femmes en ce 8 mars 2018 avec un tract spécifique sur la situation des femmes palestiniennes